« … Dans cette musique étrange des odeurs, la phrase mélodique qui revenait toujours,dominant, étouffant les tendresses de la vanille et les acuités des orchidées, c’était cette odeur humaine.» Emile Zola
Pierre Passebon est heureux de présenter la troisième exposition de Denis Dailleux.
En 2007, « Du Nil dans mes veines » réunissait une trentaine de clichés, qui décrivaient le quotidien des Egyptiens, dans un halo de mélancolie et de sensualité diffuse.
En 2013, l’exposition « Mère et fils » révélait des duos bouleversants d’amour pudique et de gestes tendres esquissés, sur fond d’Orient.
Aujourd’hui, Denis Dailleux poursuit son exploration du monde, avec toujours le même regard sensible. Réunies autour du titre Efflorescence, ses photographies captent des instants gracieux et poétiques, du côté du Maroc et de l’Inde. Les portraits sont encore intenses et émouvants, mais ils s’accompagnent pour la première fois de natures mortes aux couleurs subtiles qui en font de véritables tableaux.
Un fil rouge réunit ces 23 clichés : la fleur. Un thème qui renoue avec ses débuts à Paris. Avant d’être photographe professionnel, Denis Dailleux fut fleuriste pendant dix ans chez Christian Tortu. Nul doute qu’il en reste quelque chose dans la composition de ses images. Que ce soit dans l’Atlas ou au détour d’un étal de marché à Calcutta, son talent de photographe révèle et nous fait ressentir la beauté, pourtant accessible à tous, de l’éphémère.