Marina Karella puise son inspiration dans les sources classiques de notre civilisation. Grecque, elle étudie à Athènes, puis à Paris, dans les années 60. Son mentor était Yannis Tsarouchis, le talentueux et respecté peintre hellénique
Son grand talent de peintre et d’aquarelliste, l’amène tout naturellement à s’intéresser au volume. C’est en peignant un fauteuil drapé que l’envie de le créer en trois dimensions s’imposa. Ce siège, comme le mobilier qu’elle imaginera ensuite, est onirique, sculptural et fonctionnel.
A l’époque, de son obsession du drapé nait une série de tableaux blancs, de paysages et de personnages imaginaires. Quelques temps plus tard, selon ses propres mots, Marina « soulève le drap » : Sa nouvelle série sera une suite de portraits, dont la réalité restera toujours proche de la Beauté et du Mystère.
Pierre Passebon
Entre l’héritage classique grec et la scène artistique contemporaine, Marina Karella a tracé une voie unique, laissant derrière elle une œuvre profondément émouvante et intemporelle
Son œuvre a été exposée dans certaines des plus grandes capitales culturelles du monde, notamment à New York, Paris, Londres, Los Angeles, Madrid, Bruxelles et Rome. De nombreuses œuvres font partie de collections majeures, tant muséales que privées, confirmant ainsi la valeur intemporelle de son expression artistique. En 2005, le Musée Benaki organise une rétrospective de son travail, reconnaissant ainsi sa contribution à l’art contemporain.
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